Auto Vintage : la passion brûle toujours

Avec la politique antipollution, l’avenir de nos chères et tendres GT, prestige et autre Young Timer- collection est-il encore rose ?
La guerre est déclarée. Malgré l’échec des politiques antipollution par restriction de circulation, le moteur à piston semble vivre ses derniers jours en ville. Accusé à tort de tous les mots, il est cerné par les talibans de l’écologie, les « bobos vélo », la réduction des voies de circulation et l’envahissement des patinettes et autres piétons à roulette. Ajoutons à cela l’état, qui frappe une fois encore sans discernement, avec la sur taxation des autos de + de 39 chevaux (sans envisager une seule seconde que toutes les autos d’après-guerre ont des puissances fiscales énormes mais des chevaux réels ridicules) et vous conviendrez avec moi que l’avenir de nos chères et tendres GT, prestige et autre Young Timer- collection s’assombrit.
Et pourtant, le cœur de l’automobile n’a jamais battu aussi fort que ces derniers temps. N’en déplaise à Madame la Maire de Paris, il n’y a jamais eu autant d’amateurs d’autos dans la capitale. Que ce soit à la traversée de « Paris Vincennes », ou à « la course de côte de Montmartre » l’éloge de la lenteur, le « Tour Auto » au Grand Palais (qui refuse chaque année des centaines de participants) ou le Grand Prix de F1 électrique, l’auto et la capitale semblent ne vouloir faire qu’un.
Dans le reste de la France, c’est encore plus flagrant. Pas un weekend sans vide-grenier, concentration d’anciennes et bourse de pièces. L’auto vintage est devenue consubstantielle à la vie des provinciaux. Synonyme de kermesse et de charme. De show et de passion. Et ce n’est pas la Fédération Française des Véhicules d’Epoques qui vous dira le contraire. L’Association est débordée par les demandes de cartes grises de collection. A la FFVE, on n’a jamais vu ça. Une nouvelle preuve qu’il y a définitivement un gouffre énorme entre la vision des édiles et celle du bon peuple. Les politiques son fichtrement loin des préoccupations de leurs électeurs et à des coudées de leur plaisir. Pire encore, la voiture ancienne et les Young timer n’ont jamais autant généré d’emplois ! Entre les assureurs, les marchands de pièces, les professionnels de la réparation, de la vente, les carrossiers et tous ces métiers d’art comme les selliers, les ébénistes etc, c’est plus de 4 milliards d’euros de chiffre d’affaire que réalise le secteur.
Comme un bonheur n’arrive jamais seul, l’automobile est devenue désormais un investissement, + 457 % d’augmentation de valeur en 10 ans ! Des performances meilleures que celles de l’or, du mobilier des années 50, du vin et même de l’art moderne. Rassurez-vous donc, amis passionnés, même si les cotes explosent, notre passion n’est donc pas prête de s’éteindre. On ne décrète ni n’ordonner la mort d’une activité qui passionne des centaines de milliers de français.
RB

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